Un site contre la maltraitance des animaux de ferme

Pour agir contre le maltraitance des animaux de ferme, la PMAF a mis au point un site incontournable : www.vigiferme.org.
Un site dans lequel on peut déterminer à coup sûr si l'animal est maltraité ou non selon un croisement de nombreux critères sans lesquels il est impossible de se prononcer
Tous les textes de loi concernant la protection des animaux de ferme en France
Les methodes et les personnes à contacter s'il y a maltraitance ou problème avec un animal de la ferme.

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Une humanité plus carnivore, un risque pour la santé et l'environnement

PARIS (AFP) 23 janvier 2008 — La consommation de produits animaux, qui devrait augmenter de 50% d'ici 2020, selon l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), comporte d'importants risques sanitaires et met en péril les écosystèmes, soulignent des experts.

L'augmentation de la consommation de viande à l'échelle de la planète est surtout le fait des économies émergentes, au premier rang desquelles la Chine et l'Inde, et se traduit par des transports de plus en plus nombreux de produits animaux.

"Il y a des risques sanitaires supplémentaires, car les produits vont circuler plus vite que les temps d'incubation des maladies", constate Jean-Luc Angot, directeur-général adjoint de l'OIE.

Parmi les facteurs d'apparition ou de réémergence de nouvelles pathologies, on compte aussi le réchauffement climatique, la modification des écosystèmes ou le changement des habitudes alimentaires.

"La fièvre catarrhale ovine (ou maladie de la langue bleue) sévit dans des régions où ne la connaissait pas auparavant, comme dans le nord de l'Europe, alors qu'on la considérait jusqu'ici comme tropicale", rappelle M. Angot.

Le bouleversement des écosystèmes expose l'homme et les animaux d'élevage à de nouveaux agents pathogènes. A la fin des années 1990, la déforestation en Malaisie a fait sortir de la forêt des chauves-souris frugivores qui ont contaminé des porcs, conduisant à l'éradication du cheptel porcin de ce pays et provoquant 300 morts humaines.

Les fièvres hémorragiques comme Ebola sont également liées aux contacts entre le singe et l'homme consécutifs à la déforestation en Afrique.

Au chapitre des habitudes alimentaires, le virus du sida pourrait avoir contaminé l'homme en franchissant la barrière d'espèce à cause de la consommation de viande de singe, selon une hypothèse sérieuse qui n'a toutefois pas encore été scientifiquement prouvée.

L'augmentation du nombre de volailles accroît le risque qu'un virus de la grippe aviaire réussisse un jour, au fil de mutations successives, à devenir efficacement transmissible d'homme à homme, ce qui n'est actuellement pas être le cas avec la souche hautement pathogène H5N1.

D'une manière générale, "le développement de l'élevage industriel en Asie du Sud-Est, en Chine et en Inde, à la porte des villes apporte des problèmes d'hyperconcentration, de non-gestion des déjections, de risques sanitaires", constate André Pfimlin, responsable recherche et développement de l'Institut de l'élevage à Paris.

Fin 2006, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a calculé dans un rapport que les bovins produisent plus de gaz à effet de serre que les voitures, le méthane qu'ils rejettent et le protoxyde d'azote de leurs déjections étant beaucoup plus réchauffant que le CO2.

Ce rapport a aussi mis en évidence qu'une grande part de ces émissions était le fait de l'élevage pastoral, pratiqué par des populations très pauvres du Sahel ou d'Asie centrale qui dépendent du bétail pour leur survie.

La marge de manoeuvre est faible pour réduire les émissions de méthane, mais "si tous les systèmes d'élevage optimisaient leurs déjections, leurs engrais de ferme, ils gagneraient en argent et réduiraient le risque de pollution pour l'eau et pour l'air", selon M. Pfimlin.

Dans les zones tropicales, la production de viande réduit aussi les "puits de carbone" (qui stockent le CO2 dans la végétation). "Quand on brûle la forêt, au Brésil, en Amérique centrale mais aussi en Indonésie, on fait très souvent de l'élevage, et aussi du soja" qui sert à nourrir les cochons et les volailles, explique cet expert..

Les oeufs bio bien meilleurs pour la santé !

Selon une récente étude britannique, les élevages biologiques de poules pondeuses présentent des niveaux significativement moins élevés de salmonelles, entérobactéries responsables des cas les plus courants d'empoisonnement alimentaire à travers le monde.
L'étude conduite dans des élevages de poules pondeuses au Royaume-Uni a révélé la présence de salmonelles dans 23,4% des élevages de poules en cages, contre 6,5% en élevage plein air et 4,4% en élevage plein air biologique. Les résultats de l'étude indiquent également que les taux de salmonelles les plus élevés ont été enregistrés dans les élevages détenant le plus grand nombre d'oiseaux (30 000 poules et plus).

Avez-vous signé la péptition pour une déclaration universelle pour le bien être animal ?

Les 192 pays du monde sont désormais représentés parmi les signataires. Où est la votre ?

Banissons les oeufs de poules élevées en cage !

journée anti foie gras à Thonon le 15 décembre 2007

Malgré une après-midi très froide, nous étions 5 ce samedi à arpenter les rues de Thonon pour expliquer aux habitants ce qui se cache derrière la production de foie gras. Une réalité qui choque les uns mais paraît normale aux autres, au nom de la tradition...
Plus de 180 signatures ont été réunies pour notre pétition. De nombreuses oreilles ont écouté. A elles de voir maintenant...
Nous avons obtenu un article dans le Messager et une annonce de notre action dans Le Dauphiné.

journée anti foie gras à Annemasse (74) le 1er décembre

Samedi 1er décembre, un petit groupe d'amis a décidé d'informer les habitants d'Annemasse de ce que représente le gavage des oies et des canards. Distribution de tracts et signature de pétitions au programme. Une journée avec le sourire, pleine d'échanges et de rencontres enrichissantes. France Bleu Pays de Savoie, le Dauphiné et TV8 Mont Blanc sont venus à notre rencontre. Voici le reportage du JT de TV 8 Mont Blanc lundi 3 décembre :
http://fr.youtube.com/watch?v=ioURt_sV0TI

le foie gras, on s'en passera

Les fêtes de Noël approchent et de nouveau, les français vont se ruer vers le foie gras.
Pour stopper cette barbarie, il est indispensable de se mobiliser.
Pour savoir ce qu'il faut faire, le mieux est de consulter le site internet www.stopgavage.com

Agir pour interdire la castration sans anesthesie des porcelets

En France, des chercheurs se penchent enfin sur la souffrance des porcelets castrés à vif et étudient les alternatives à cette pratique cruelle : anesthésie locale ou générale, castration par injection, tri des gamètes pour ne faire naître que des femelles...Partie prenante dans le cadre d’un projet de recherche européen, la PMAF demande la mise en place dans les élevages de protocoles d’opérations respectueux des animaux. Et avant tout, il faut obtenir l’interdiction de la castration sans anesthésie des porcelets.Pour que cette mission progresse, la PMAF compte sur vous ! Dans les prochains mois, nous souhaitons que les mutilations dont sont victimes les porcelets deviennent l’objet d’une de nos principales campagnes. Deux gestes simples : Imprimez et remplissez le bon téléchargeable ici en demandant à l’enseigne de votre supermarché de rendre obligatoire l’anesthésie avant castration, pour la viande de porc qu’elle commercialise, et déposez-le dans la boite à suggestions de votre magasin Aidez la PMAF dans son combat contre la castration à vif par un don. Un soutien régulier vous facilite votre démarche de don, et permet à la PMAF de planifier des actions de longue haleine : opter pour un prélèvement automatique du montant de votre choix.
http://www.pmaf.org/lettres/appels/appel_PMAF_171007.html

Les animaux de ferme en hiver : ce qu'il faut savoir

L'hiver approche et avec lui, le froid. Comment protéger les animaux de ferme ?
Voici la réponse du directeur de l'OABA à cette question. Des réponses très utiles pour savoir ce que nous devons dénoncer ou pas.
"La détention des animaux de rente en plein air est un phénomène naturel. De récentes études scientifiques montrent que même les basses températures sont bien supportées par les équidés, les ovins, les caprins et les bovins, s’ils sont bien nourris et pourvus d’un pelage d’hiver épais.
Les situations critiques apparaissent lorsque les animaux sont longuement exposés à la pluie et au vent et sont mouillés jusqu’à la peau. Dans ce cas, il est nécessaire que les animaux puissent disposer d’un abri naturel ou artificiel.
La réglementation existe, vous la trouverez sur notre site http://www.oaba.fr/ , rubrique réglementations – élevages."

Un documentaire édifiant sur la souffrance animale

ATTENTION : ce documentaire est a déconseiller aux enfants de moins de 16 ans. Ames sensibles s'abstenir.

PARTIE 1 : http://www.dailymotion.com/video/x18rbs_terriens-16

PARTIE 2 : http://www.dailymotion.com/video/x18rba_terriens-26

PARTIE 3 : http://www.dailymotion.com/video/x18rwq_terriens-36

PARTIE 4 : http://www.dailymotion.com/video/x18s0k_terriens-46

PARTIE 5 : http://www.dailymotion.com/video/x18rxu_terriens-56

PARTIE 6 : http://www.dailymotion.com/video/x18rzo_terriens-66

Ce documentaire américain traite de la place de l'homme dans la nature et son action négative sur le monde animal.
A voir absolument ! Il a eu un enorme succes aux USA, remporté de nombreux prix et est nominé aux Oscars.

Le narateur est le célèbre acteur Joaquin Phoenix (Gladiator) et la musique est de Moby.

Il y est question notamment de l'industrie et sa responsabilite dans la cruauté envers les animaux (attention : certains passages sont tres durs).

Plus d'infos sur le film : http://www.isawearthlings.com/trailer.html

Synopsis : en utilisant des cameras cachees et des images jamais montrees, EARTLINGS est une chronique des pratiques des plus grandes industries actuelles, dont les profits dépendent pour toutes - d'une maniere ou une autre - de l'exploitation animale.

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Site du film http://www.isawearthlings.com/about.html
Fiche Cinema : http://www.imdb.com/title/tt0454839/

Que faire si l'on constate des mauvais traitements sur un animal ?

La règlementation française condamne les actes de cuauté et les mauvais traitements envers les animaux et précise qu'ils doivent être placés dans un environnement compatible avec leur espèce. Les personnes qui négligent les animaux peuvent être poursuivies devant la justice.

Comment agir lorsqu'on constate une anomalie ?

Dans un premier temps, se conformer à la règlementation. Il existe un règlement précis dont vous pouvez trouver les détails sur le site internet de l'OABA (http://www.oaba.fr/).

Si ce que vous avez constaté est anormal :
- soit l'anomalie vous semble temporaire. Entrez en contact avec l'éleveur et signalez-lui le problème tout en restant courtois. Peut-être n'a-t-il pas vu que son animal était blessé par exemple.
- soit le problème est plus grave ou recurrent :
- prenez des photos,
- relevez le numéro de l'animal afin de permettre aux autorités d'identifier l'éleveur (tous les chiffres, sur une étiquette généralement située dans l'oreille)
- prenez contact avec une association de protection des animaux (OABA, PMAF, SPA, Fondation Brigitte Bardot, Fondation Assistance aux animaux et pour les chevaux CHEM, centre d'hébergement des équidés martyrs).
J'ai testé l'OABA, ils sont extrêmement efficaces et agissent sur un simple appel téléphonique à leur siège à Paris, suivi d'un courrier ou d'un mail contenant les informations qui prouvent ce que vous dîtes (vous trouvez toutes ces infos sur leur site). Une association a du poids, et les autorités ne tardent souvent pas à réagir.
- si vous ne souhaitez pas passer par une association, signalez l'infraction à la direction départementale des services vétérinaires de votre département (DDSV), au maire de la commune ainsi qu'à la brigade de gendarmerie la plus proche.

Le bien-être des animaux d’élevage a-t-il sa place au Grenelle environnement ?

Les groupes de travail constitués dans le cadre du « Grenelle de l’environnement » on rendu leur copie. La PMAF s’est penchée sur le rapport rendu par le groupe de travail 4, qui a planché sur le thème « Adopter des modes de production et de consommation durables : agriculture, pêche, agroalimentaire, distribution, forêts et usages durables des territoires ».

Le bien-être animal est quasiment totalement absent du rapport. Pourtant, la PMAF est intervenue en juillet dernier auprès du vice-président de ce groupe de travail pour rappeler que le bien-être animal doit faire partie intégrante d’une politique de développement durable.

Les citoyens peuvent désormais participer, jusqu’au 12 octobre, aux débats sur le forum du site du « Grenelle environnement » :http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php?rubrique4

Il est également possible d’assister aux réunions ouvertes au public, qui se tiendront à travers toute la France :http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php?article139

Nous espérons que vous serez nombreux à participer à ces consultations. Le bien-être des animaux d’élevage est une préoccupation majeure des citoyens français, et la France, grand pays d’élevage, se doit d’avoir une politique ambitieuse en la matière.

Vous pouvez télécharger les propositions soutenues par la PMAF (format PDF), adressées par le collectif Elevage-ethique au Grenelle de l’environnement.

Des livres pour mieux comprendre les animaux de ferme

Connaissez-vous les conditions de vie des animaux de ferme ?
Pour en savoir plus, je vous conseille quelques bouquins véritablement édifiants :
- Mauvaises nouvelles de la chair, Marie Rouannet, 2008
- Que sais-je ? L’animal dans les pratiques de consommation, Burgat Florence, 1995, P.U.F
- Que sais-je ? La protection de l’animal, Burgat Florence, 1997, P.U.
N'hésitez pas, c'est vraiment intéressant. Et vous verrez que la vie de nos amis à 4 pattes est redoutable !

Marchés aux bestiaux : soyons attentifs cet automne !

Un grand nombre d’animaux de ferme transitent par les marchés aux bestiaux une ou plusieurs fois dans leur vie. Ce peut être de très jeunes animaux, tels que des veaux, âgés d’à peine quelques jours qui proviennent du cheptel laitier et qui seront revendus pour être engraissés et abattus à 5 mois, comme des animaux adultes qui sont vendus d’une exploitation à l’autre ou qui seront vendus directement à des abattoirs.

La PMAF se réjouit de l’initiative prise par l’Association Européenne des Marchés aux Bestiaux (AEMB), dont la Fédération Française des Marchés de Bétail Vif est membre. Celle-ci vient en effet d’éditer le tout premier Guide de bonnes pratiques pour les marchés aux bestiaux (>> télécharger le guide).
Ce document a comme son nom l’indique, « vocation de guider les gestionnaires de marchés dans les démarches qu’ils entreprennent pour veiller au bien-être des animaux ». Il s’axe autour de quatre thèmes :
- Equipement du marché : éclairage et ventilation convenables, allées de circulation conçues et entretenues de manière à faciliter la conduite des animaux, pour les animaux très jeunes tels que les petits veaux, il est recommandé de recouvrir le sol d’une litière appropriée…
- Organisation du marché, formation et information : désigner une personne responsable du bien-être animal sur le marché, formations pour le personnel du marché quant à la réglementation et les bonnes pratiques relatives au bien être animal…
- Procédures pour l’utilisation et l’entretien du marché : lavage et désinfection complète du marché après chaque utilisation…
- Aptitude des animaux à la vente et manipulation des animaux : les animaux inaptes doivent être isolés dans un parc et inspectés par un vétérinaire, éviter qu’un animal prolonge inutilement son séjour sur le marché, manipulation des animaux uniquement par des personnes formées ou expérimentées, dans l’idéal utilisation de chariots roulants pour la conduite des petits veaux…
Cet appel à mieux manipuler les animaux est une preuve de plus que le bien-être animal est une idée qui progresse dans la société, mais aussi auprès des professionnels. Nous espérons donc que ces « suggestions d’actions à mener » seront au maximum appliquées, et que ce guide de bonnes pratiques continuera d’évoluer. De notre point de vue ces principes devraient faire l’objet d’une réglementation.

Que fait la PMAF ?

Réguliérement, la PMAF visite les marchés aux bestiaux français et dénonce les abus qu’elle peut constater.
En 1997, nous avons réalisé un film sur les mauvais traitements dont sont victimes les animaux sur les marchés, dont des extraits ont été diffusés aux principaux journaux télévisés.
En 2003, la PMAF a accueilli durant plusieurs mois une élève ingénieur agronome qui a réalisé une importante étude sur le bien-être des animaux sur les marchés et qui a fait des recommandations. A la suite de cette étude, le ministère de l’Agriculture a diligenté une enquête sur plusieurs marchés que nous avions visités.
La PMAF s’inscrit aujourd’hui dans une démarche de coopération avec les professionnels des marchés aux bestiaux afin de travailler avec eux à une amélioration des problèmes pour le bien-être des animaux que nous pouvons constater. Cet effort doit passer notamment par la publication de documents donnant des conseils pour une manipulation adéquate des animaux.

Que souhaite la PMAF ?
La PMAF souhaite encourager les alternatives aux marchés bestiaux, telle que par exemple, les systèmes de vente utilisant les nouvelles technologies. Les marchés aux bestiaux imposent un stress inutile aux animaux, et de plus contribuent à l’expansion d’épidémies, comme nous avons pu le voir dans l’épisode de la fièvre aphteuse.
Nous considérons que tout le personnel qui manipule des animaux sur les marchés aux bestiaux devraient recevoir une formation spécifique.
L’usage des aiguillons électriques ne devrait plus être autorisé
Certains marchés aux bestiaux devraient être modernisés de façon à faciliter la manipulation des animaux : rampes de chargement à la hauteur du camion, installation davantage d’abreuvoirs, sols moins glissants etc
Les très jeunes animaux, tels que les veaux âgés de seulement quelques jours, ne devraient plus être transportés sur les marchés.

Que pouvons-nous faire ?
Si vous êtes témoins de mauvais traitements envers les animaux sur un marché aux bestiaux, signalez le à la PMAF, à la Direction départementale des services vétérinaires et au maire de la commune concernée. Vous pouvez également vous adresser au directeur du marché pour qu’il prenne des mesures.
Si vous ne constatez pas d’amélioration après votre intervention, adressez un courrier à la presse de votre département et aux radios de la bande FM.
Aidez la PMAF dans son action pour améliorer le bien-être des animaux sur les marchés en nous adressant un don.